Le poids du premier-né

Hommage aux premiers-nés, piliers silencieux, aimant parfois sans retour, héros dans l'ombre de leur fratrie et quelques fois, de leur famille...

Premier levé, dernier couché,

Il porte le nom et sa loi,

Toujours debout, quoique brisé,
C'est un pilier dressé qu’on ne voit pas.
Il doit protéger, se donner, se taire,

Se priver souvent pour sauver du précaire
Mais quand il tombe sous les coups du temps,
Personne ne l’entend.

Ses mains nourrissant, son dos plié,
Il doit paver des sentiers sans s’arrêter,
Maintenu dans l'ombre de ses cadets
On lui fait oublier parfois qu’il doit exister.
Et on lui prend tout, sans un égard,

Aspirant de lui une grande force, tel un tampon buvard
Mais il suffit qu'un frère lève les yeux, le soustrait à ce poids si lourd
Pour que son âme se sente mieux, elle, au souffle si court.

Ainsi parfois héros, parfois fantôme,
L’aîné(e) encaisse et reste droit,
Admiré(e) pour appliquer des baumes,
On l’oublie quand vient le choix.
Il brille sans bruit, lumière cachée,
Trône d’ombre où d’autres s'étant assis, 

Finissent par le piétiner

Premier-né, qui jamais ne faiblit

C'est un roi sans royaume qui porte des destinées.

👪Et pour vous, quel a été votre parcours en tant que premier enfant d'une famille si vous êtes l'ainé, ou que représente l'aîné si vous êtes cadet ? Votre avis nous intéresse...👇

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