Seigneur, mourir vaut mieux que...
Ode à la grandeur divine, à l'amour rédempteur, à la communion avec le Père dans une soumission totale à Jésus-Christ, source de vie et d'espérance...
Je ne peux me vanter de ce qu'est ma vie,
Quand Seigneur, tu es le maitre de ma vie.
Je ne peux pas oublier la grandeur de ton nom,
Ni nier tes bontés, ton regard, ton pardon.
Je ne peux ignorer l'ampleur de ta présence,
Puisque tu infuses en moi ta divine cadence.
Et quel que soit ce à quoi j'aspire aujourd'hui,
Je sais que c'est par ton souffle que je luis.
Que serai-je sans Toi, Seigneur des cieux ouverts ?
Qu'un souffle évanoui, un corps jeté aux vers.
Que serai-je sans ton divin Esprit ?
Un vase sans usage, un cœur qui s'appauvrit.
Mourir vaut mieux que de te trahir
Que d'ignorer ton nom, ou salir ton appui.
Mourir vaut mieux que poursuivre en errant
Les vaines illusions d'un monde indifférent,
Quand je sais que c'est par Toi que je peux subsister,
Toi l'Alpha et l'Oméga, l'intarissable et fidèle berger.
Je n'ai rien pour moi, et je le confesse,
Sans Toi, je souffrirai de mes faiblesses.
Et pourtant, tu me comptes comme un joyau précieux,
Ton amour sans bornes me qualifie d'aimé des cieux.
Tout autour de moi proclame ta grandeur,
Depuis le soleil éclatant jusqu'à la terre en ardeur.
Pour cela, je n'ai que pure admiration,
Car ta Gloire n'a aucune comparaison.
Tu sais exactement ce que chaque humain veut.
Tu commandes juste de ne point prendre ta place de Dieu.
Tu désires tellement vivre avec l'homme,
Le laver, le purifier pour qu'en toi il se transforme.
Dans ta grande compassion, tu prends soin,
Tu emploies mille moyens pour ramener ce qui est tien.
Seigneur, je ne peux vivre sans ton amour,
Mourir vaut mieux que rejeter ton secours.
Car en mourant, je te laisse mieux paraitre,
Tant mon orgueil s'affaisse pour mieux disparaitre.
En mourant, je te laisse prendre plus de place,
Et nourrir mon esprit qui jamais ne se lasse.
En mourant, je crucifie ma chair,
Et tout ce qu'elle chérit dans ce monde éphémère.
Et s'il faut que mon corps redevienne poussière,
Alors façonne-moi pour te rencontrer enfin, ô Père.
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